20 décembre 2008
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J'ai compté à rebours les minutes qui me séparent de toi. Le temps a passé, le vide est toujours là.
Je ferme les yeux et laisse aller ma solitude mais je m'ennuie. Le vent frappe à ma fenêtre, il m'emmène faire un tour, mais c'est toujours toute seule que je remonte l'ascenseur ...
Le vague à l'âme ne se reflète que dans les eaux de mon silence, et j'ai encore dans la tête le miroir des souvenirs. C'est dégoûtant, j'ai envie de vomir: il y a toujours son regard plongé dans le mien; et ses veines saillantes sur le sol écarlate.
Vois comment les femmes peuvent être monstrueuses! La jalousie ravive les haines, regarde la mienne!
Sur mon coeur la trace de ses griffures, qui chaque nuit me murmure, me hante et me détruit. Elle me dit que je suis vilaine, alors que Reine dans ton lit. Tu berces mes illusions, je ne crois plus en rien. L'amour à ses desseins, et moi je cherche le mien ...
J'ouvre les yeux et le soleil aveugle mon corps fragile, je ne suis pas cette femme, odieuse et irascible. Elle, elle regarde passer les jours, derrière la vitre. Elle me maudit mais t'aime à la folie. Dans son esprit, qui sait, rêve-t-elle peut-être de me tailler les veines? J'y ai rêvé la première et c'est tant pis, je ne veux pas être la victime d'une femme devenue monstrueuse à l'envi ...